Ne cherchez plus la Normandie, elle est ici ! L'orage est vraiment le tube de l'été 2014.
La séquence météo est "presque" toujours la même;
un petit matin calme, des nuages s'y installent sans que personne n'y prenne garde et, vers 14 h c'est plus ou moins plié, l'orientation est claire, les cumulonimbus venus de nulle part se sont rapprochés discrètement, mais surement, la questionalorsn'est plus de savoir s'il va pleuvoir, mais
QUAND ?
Le Mistral vient souvent derrière nettoyer les lieux...
Deux à trois jours cet année, il est d'habitude plus coriace.
Samedi 31 mai, s’est déroulée la vingtième Fête de la vigne et du vin.
A cette occasion, toutes les cuvées, les nouveaux blancs et rosés étaient présentées aux visiteurs.
On pouvait y déguster aussi des produits artisanaux et locaux « les Charcuteries du Luberon », les tapenades aux diverses saveurs de « ABC culinaire », les bricelets et autres gourmandises de « Nicole, la femme chocolat », les fromages de chèvre d’Alleins…
Etaient présents également les écrivains du pays salonais (PEPS) qui proposaient la découverte de leurs œuvres littéraires adressées au public de tout âge.
Cette journée ensoleillée s’est terminée par une animation proposée par l’association
« Bouchon trompette » et Château Bas, une balade oenomusicale a permis à une soixantaine de personnes de pouvoir apprécier la beauté du site en dégustant une sélection des vins du château, commentés par le vigneron, Mr Pouchin, tout cela en musique avec le groupe folk «TOUFOLKAN ».
La soirée s’est terminée dans la cour du château où les clients ont pu se restaurer et danser en toute convivialité.
1 - (...) Le rôle bénéfique de la microflore saprophyte a été plus clairement mis en évidence grâce à l’étude de sols résistants aux maladies d’origine tellurique, c’est-à-dire de sols qui s’opposent à la manifestation de certains agents pathogènes pourtant présents dans ces sols (Mazzola, 2004; Steinberg et al., 2007; Weller et al., 2002). L’existence de ces sols résistants prouve que le contrôle biologique se manifeste naturellement dans certaines situations _ p51
2 - (...) L’élimination des prédateurs responsables du contrôle biologique naturel des phytophages ravageurs, ainsi que l’adaptation progressive des espèces cibles aux molécules actives des pesticides, permettent dans bien des cas aux populations de ces dernières de se maintenir ou d’augmenter là où les pesticides sont appliqués de façon irraisonnée _ p25
3 - Les pesticides Globalement, les produits phytosanitaires de synthèse sont considérés comme l’un des facteursmajeurs responsables du sévère déclin de la biodiversité dans les agro-écosystèmes des paysindustriels. Ils ont en très grande majorité des effets délétères sur les arthropodes, notamment et trèslogiquement les insecticides, avec parfois une baisse significative à l'échelle de la parcelle del'intensité du service écologique de contrôle des ravageurs par les auxiliaires, quel que soit le système de production. L’élimination des prédateurs responsables du contrôle biologique naturel des phytophages ravageurs, ainsi que la sélection au cours du temps d’individus résistants aux molécules actives des pesticides parmi les espèces cibles, permettent dans bien des cas aux populations de ces dernières de se maintenir ou d’augmenter là où les pesticides sont appliqués de façon irraisonnée _ p131
source : AGRICULTURE et BIODIVERSITE rapport d'expertise Agriculture et biodiversité : des synergies à valoriser. Rapport de l'expertise scientifique collective réalisée par l'Inra à la demande du ministère de l'Agriculture et de la Pêche (MAP) et du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT).
LES OBSERVATIONS ET LES CONCLUSIONS DU TERRAIN
Que nous dit le rapport de l'INRA ?
extrait 1 : Qu'il existe des organismes dans le sol capables de contrôler les micro organismes pathogènes qui s'y trouvent.
extrait 2 : qu'il existe un contrôle biologique issu du terrain que des traitements irraisonnés dérèglent.
extrait 3 : Que les pesticides sont responsables de la baisse de l'intensité du "service écologique" rendu par la biodiversité.
Problème ; Ce service écologique est gratuit mais peu visible. Les effets des pesticides eux sont visibles même quand ils sont peu efficaces ( ne rendent pas le service qu'on attends d'eux ) dans ces conditions leurs effets secondaires sont peu étudiés voire négligés. Dans tous les cas ces effets colatéraux ne sont pas comptabilisés.
Dans la pratique, la lutte intégrée est une démarche qui comprend six étapes : 1) Identifier les ravageurs et leurs ennemis naturels; 2) Dépister les ravageurs et ennemis naturels et évaluer la situation; 3) Utiliser des seuils d’intervention; 4) Adapter l’écosystème; 5) Combiner les méthodes de lutte; 6) Évaluer les conséquences et l’effet des interventions. En agriculture biologique, la quatrième étape est particulièrement importante car elle rejoint l’approche préventive privilégiée dans ce système de production. page 6
Premier article sur le sujet qui traverse aujourd'hui la profession et la société ( cf affaire Giboulot ) Traiter ou pas la flavescence dorée ? Et si non, sur quel argumentaire ? Le sujet a été labouré sur le plan de l'éthique et/ou de la morale . Mais qu'en est-il de l'efficacité agronomique ? Sur quel argument pouvons nous nous appuyer aujourd'hui pour qui défriche les rivages encore flous entre l'agriculture biodynamique, l'agroécologie et l'agriculture raisonnée. De mes trente années d'expérience et d'observation, croisés avec ce que dit la recherche, je pense qu'il y a matière à contester le dogme du traitement obligatoire. Mais bien sur il faut pour cela changer les prémisses du raisonnement et bien savoir d'où l'on parle et de quoi l'on parle. à suivre ...
En dépit d'une législation kafkaïenne , les Coteaux d'Aix en Provence
produisent des vins rouges de qualité, dont la syrah et le cabernet-sauvignon
sont les cépages de prédilection.
Château Bas cuvée Pierres du Sud 2009
Le château est installé à Vernègues (Bouches-du-Rhône), dans le terroir du " mistral " à l'emplacement d'une cité gallo-romaine. La cuvée est élaborée par tiers de syrah, de cabernet sauvignon et de vieux grenaches. L'ensemble qui est élevé en cuve est dense, serré, assez tannique, avec du potentiel. De surcroît, le prix est des plus sympathiques. 8,50 euros - Château Bas
De la neige sur des vignes encore en feuille , c'est le spectacle inattendu de cette journée du 27 novembre. Quelques vins fermentent encore, dans deux semaines c'est la fin de l'année ... Voila pour alimenter les discussions météorologiques.Pour le reste, de ce qui nous occupe à Château-Bas, l'élevage nous tient en éveil, car ces vins voyez vous, il faudra tout de même les élever, même un tout petit peu, sur quelques lies pour les arrondir ! Car il sera vif ce millésime, chez nous et ailleurs, il faut le savoir.Il faudra quelques mois pour tirer le bilan de cette année:Pourquoi les grenaches ont tant "coulés" ? Pourquoi, malgré une pluviométrie exceptionnelle au printemps, les raisins n'ont pas grossis comme nous le pensions ? cette année est-elle la première d'une série, ou est-elle singulière comme le furent auparavant 2003, 1998, et d'autres ?Nous n'aurons les réponses qu'au fil du chemin.Les années marginales nous renseignent sur les limites de nos modèles agricoles, elles les confortent ou les remettent en cause. En tout cas elles les questionnent.Nous savons maintenant que nous pouvons produire en agriculture biologique, dans une année de forte pression de mildiou, sans changer fondamentalement nos pratiques. Voilà qui est plutôt rassurant, ce n'est pas le moindre des enseignements de ce millésime difficile.