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Le caveau passe en heure d'été : de 13h30 à 18h00 du lundi au samedi de 10h00 à 12h30 de 14h30 à 18h00
Dimanche et jours feriés
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les conditions d'accès aux massifs forestiers
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Notre partenaire a déjà pêché pour nous le saumon sauvage, il neige sur la côte est des Etats-Unis, si ça ne sent pas l'hiver ...
LA MAISON DANOISE
Produits de la mer fumés selon les méthodes traditionnelles et artisanales au Danemark
Bonjour Chers Clientes et Clients,
Noël approche, et comme chaque année, nous avons le plaisir de vous proposer nos produits fumés de l´île de Bornholm au Danemark située en pleine mer Baltique.
NOTRE SAUMON SAUVAGE et autres produits FUMÉS pour NOËL 2011
Nous vous proposons également un saumon élevé en Norvège (salmo salar) couleur plus nuancée, fumé dans les règles de l´art par nos artisans à Bornholm au Danemark en paquet prétranché de 500 grou de 1 kg.
Et une nouveauté: Le filet - dos de Saumon entier pour votre apéritif !
Samedi 3 décembre: Château Bas à Vernègues
Vendanger 2011 paraissait compliqué fin août, les maturités semblaient hétérogènes, l'alternance de météo sèches, pluvieuse, bruineuse, chaudes, fraiches ... contribuaient à abîmer les pellicules, l'incertitude pouvait dominer. Mais le mistral s'est levé, entamant une période de temps assez calme et propice à la maturité.
Au fil de la récolte le millésime commence à se dévoiler, les acidités sont équilibrées, les degrés, faibles au démarrage, atteignent des niveaux corrects pour élaborer sinon de grands rouges, au moins des rouges sérieux voire plus, nous le saurons dans les jours à venir.
Sur la photo, la cuvée B vinifiée en vin nature.
La route qui mène d'Aix à Avignon gravit d'abord une côte et gagne un.plateau, d'où l'on peut admirer,vers le nord comme vers le sud, un incomparable horizon de montagnes. Non pas ces montagnes vertigineuses et rébarbatives où vivent les divinités de là Tétralogie velues et violentes comme des fauves, mais des montagnes dignes, par la noblesse de leurs lignes, de figurer dans quelque tableau.de Poussin. La route traverse St-Cannat, traverse Lambesc, et bientôt, descend vers la Durance.. A peine;2 kilomètres avant la rivière il faut s'engager dans un chemin étroit tout à fait champêtre. II conduit à Château-Bas belle demeure pacifique et retirée, que protègent d'admirables platanes et qu'abreuvent de belles eaux, J'ai toujours pensé que Château-Bas, contre sa ruine secrète, était une demeure à fantômes. Les climats du sud ont aussi leurs spectres, qui n'ont rien à voir avec les revenants embrumés d'Ossian et d'Hoffmann, il existe un fantastique latin, que Mistral a profondément senti et profondément exprimé, et qui atteint sa perfection exemplaire dans un conte comme La Venus d'Ille, de Mérimée. Nous risquerons-nous à écrire un jour la Diane de Château-Bas ? Si c'est vraiment à Diane, que fut voué ce temple, le sommeil de la chaste déesse aura été longtemps respecté par les hommes ! Quel oubli ! A peine si, au début du XVIIe siècle, ces vestiges, arrêtèrent, le temps d'un croquis, dans sa promenade l'humaniste Peiresc, qui était curieux de tout. En 1824, l'auteur de la Statistique des' Bouches-du- Rhône écrivait : « ...Si là belle colonne qui reste debout au temple de , Vernègues eût été placée sûr les rochers de la Grèce ou dans les déserts de l'Asie Mineure, elle serait probablement connue de l'Europe». Plus de cent ans ont passé : la belle colonne n'est pas beaucoup plus connue. Peut-être cette ignorance l'a-t-elle jusqu'à présent préservée. C'est moins la beauté architecturale du temple qui le rend attachant que sa situation. La svelte déesse de pierre agit sur nous avec tant de force poétique parce qu'elle se dresse au milieu des arbres au bas d'une pente que parfument toutes les herbes que broute la Chèvre d'Or et qui donnent au gibier de ce pays un goût si savoureux. Un chemin qui est à peine une piste longe le parc de Château-Bas. Il aboutit bientôt à un sous-bois sans taillis où régnent quelques chênes immenses, assez vieux, assez prospères, pour être uniques dans la région. Sous ces Seigneurs dodonéens, la première fois que je vins ici, le troupeau des Boculiques se désaltérait à de longs abreuvoirs de pierre, bas et frustes. Ainsi, le paysage accueillait il presque miraculeusement les figurants pastoraux pour lesquels il semblait fait. Dans ce "temps là" une intervention fâcheuse des Monuments Historiques n'avait éclairci les arbres épais qui, au bas de la colline enveloppaient la ruine. Entre les branches, on entredevinait parfois la colonne sacrée. Tandis que tu avançais, elle apparaissait, disparaissait ; jouait à te provoquer, à te recevoir. Tu retenais ton souffle, un peu comme un chasseur qui Surveille une biche arrêtée, et qui craint, au moindre bruit, qu'elle ne s'échappe. Puis, enfin toute ntière, filant d'un beau jet franc vers le çiel, la divine survivante; livra sa forme à ta vue... On ne sait pas grand'chose de ce Temple. Il devait être fort petit. Peut-être était-ce requivalent.de ce qu'est une chapelle de château où ex-voto offert à une source bienfaisante, à une divinité rurale, Bien plus tard, on appuya, au seul mur resté debout de la vella, une chapelle romane. Sans doute, bien avant, lorsque le Tempietio était presque encore entier, fut-il transformé en sanctuaire chrétien : on y voit encore une petite colonnette mérovingienne,imitation réduite et gauche de la grande soeur romaine. Mais, qu'importe 1 Et combien M. André Hallays a raison d'écrire, dans les pages où il vante le Vernègues : « ...L'incertitude des conjectures archéologiques ajoute à la beauté des choses l'attrait du mystère. . . ; c'est le sortilège de la lumière et du paysage qui donne a cette ruine son incomparable séduction ». Récemment « l'attraît du mystère » fut, ici, sérieusement menacé. Les Monuments Histôriques résolurent d'arracher le lierre qui vêtait la ruine et d'abattre les arbres qui l'environnaient. Le lierre fut arraché. Puis les bucherons commencèrent leur fatale besogne. "Par bonheur, le propriétaire de Château-Bas put être alerté. Il arrêta immédiatement le crime, qui allait être commis; Les archéologues sont par fois aussi dangereux que les « elginistes ». Plus dangereux, car les premiers, détruisent, tandis que les seconds se contentent de déplacer. Pour ceux qui virent avant ses blessures le Temple du Vernègues, ( Vernègues vient dé Vergne; vergne : aulne), l'endroit est assurément moins beau qu'autrefois ; mais les autres, ceux qui n'y vinrent jamais éprouveront une impression très profonde, inoubliable. Quant aux y arbres, ils ont. Dieu merci, la vie plus dure y que les spécialistes chargés de veiller sur la beauté de notre pays ; et le sang limpide de la Nymphe â laquelle fut dédié le Temple les nourrira. Jean-Louis VAUDOYER. ( le mémorial d'Aix – 1921 )
Toutes les occasions sont bonnes pour déguster de vieux rosés, et les suivre de loin. Ne serait-ce que pour valider l'idée que tous les rosés ne s'effondrent pas à la fin de leur premier été !
Cette dégustation s'est déroulée à Chateau-bas, je vous en livre les détails pour cette cuvée .
CUVEE DU TEMPLE ROSE 2004
Les nuances orangées s'offrent à l'oeil.Mais c'est encore la tendance violine qui s'impose.
Le nez évoque l'orange amère, l'abricot sec, le menthol, l'ensemble est toasté ( légèrement grillé ) De subtiles nuances épicées de poivre, gingembre et même canelle sont perceptibles.
La bouche est équilibrée et fraiche pour un tel millésime. Légèrement tannique, elle évoque l'abricot sec, le miel.
La finale est courte et tannique.
Ce vin pourrait encore accompagner des toasts,les cuisines orientale ou indiennes . ( tajines, couscous )
On a trouvé à Vernègues, près d'Aix, dans les ruines d'un Temple, au lieu dit la maison basse, une inscription :"Loui Tonanti" (C.I.L XII, 501) On a la même dédicace sur des monnaies d'Auguste, représentant un Temple à six colonnes, avec la statue du dieu debout et appuyé sur un sceptre.
INVITATION
Nous serons présents le 15-16-17 Octobre 2011 au Salon
PARIS NORD VILLEPINTE
Hall 8
Le Salon International des Produits Biologiques , diététiques et Ecologiques
(...) Mi-juillet 2011, ce millésime est fuyant, comme la météo qui le porte. Nous avons passé en revue et subit tous les mois de l'année en quinze jours. Nous avons vécus tour à tour en septembre, avril, octobre ou mai mais jamais en juillet. A part d'alimenter les conversations de comptoir, nous ne savons pas comment la vigne intégrera cette météo versatile.
La véraison à commencé en tout secteur. Le mildiou aurait pu s'installer suite aux pluies de mi-juillet, mais un mistral persistant l'en empêche. L'oïdium aurait pu s'installer, mais la pluie aura limité son extension et la véraison le freine.
Alors qu'est-ce qui alimente l'angoisse du vigneron ? Justement cette météo en vrac. Les conditions autour des vignes sont humides dès que le mistral se calme, les nuages rodent à l'horizon, les repères sont brouillés. Juillet n'a pas tranché, c'est août comme d'habitude qui décidera de ce que sera la vendange, à moins que ce ne soit septembre ? En attendant la vigilance s'impose .